La crise sanitaire en lien avec l’épidémie de COVID-19 a considérablement accéléré la transformation numérique.
51 % des entreprises françaises déclarent que le digital contribue à leur chiffre d’affaires.
Alors que cette transition numérique a permis à un bon nombre d’entreprises de résister à la crise, les questions autour de l’impact environnemental de cette dernière se posent aujourd’hui.
En 2021, le digital représentait entre 3 et 4% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, soit deux fois plus que le transport aérien. Il contribue également à l’augmentation de la consommation d’énergie et à l’augmentation de la pollution des sols et de l’air.
Il est donc essentiel de sensibiliser les futurs talents du digital à réduire leur empreinte écologique.
Le digital c’est quoi ?
La digitalisation au sens large du terme permet de développer des opportunités dans tous les secteurs, et cela, à travers différents points :
- La notion de distance n’existe plus, l’information peut voyager instantanément et n’est pas contrainte par une zone géographique.
- L’information et les contenus dématérialisés peuvent toucher un plus grand nombre de personnes et sans réelle limite.
- La collaboration entre personnes, les contenus partageables et modifiables en temps réel par tous permettent de travailler sur un même projet bien plus facilement.
- L’automatisation de tâches répétitives permet une meilleure optimisation du temps de travail pour atteindre un résultat donné.
Le digital a un impact sur l’environnement, à la fois négatif et positif :
Le développement du digital a entraîné une augmentation de la consommation d’énergie, en particulier dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Les centres de données, les équipements électroniques et les infrastructures nécessaires au fonctionnement d’Internet et des services en ligne consomment une quantité importante d’électricité, ce qui peut avoir un impact sur les émissions de gaz à effet de serre.
Mais Le digital peut également être utilisé pour développer des solutions durables !
- Il peut contribuer à réduire notre empreinte écologique en favorisant la dématérialisation des processus.
- Il réduit la consommation de papier.
- Il limite la production de déchets et la consommation d’énergie associée aux activités traditionnelles.
- La digitalisation permet aussi de limiter les erreurs, en effet, il est plus facile de détecter les anomalies et de les corriger !
- Les technologies de l’Internet des objets (IoT) et de la smart city permettent une meilleure gestion des ressources, comme l’énergie et l’eau, en optimisant leur utilisation.
- La transition vers le travail à distance et les réunions virtuelles a réduit les déplacements professionnels, ce qui peut avoir un impact positif sur les émissions de gaz à effet de serre. De même, les services de mobilité partagée et les plateformes de covoiturage peuvent contribuer à réduire l’empreinte carbone liée aux déplacements.
- Il joue un rôle essentiel dans la sensibilisation et l’éducation en matière d’environnement. Les médias sociaux, les applications et les plateformes en ligne peuvent être utilisés pour informer et engager les individus sur les questions environnementales, favorisant ainsi des comportements plus durables.
En somme, le digital a un impact sur l’environnement, mais il offre également des solutions potentielles pour atténuer cet impact. La transition vers des technologies plus éco-responsables, la gestion adéquate des déchets électroniques et l’utilisation du digital pour promouvoir des pratiques durables sont autant de pistes pour réduire l’empreinte environnementale du numérique.
Voici quelques solutions pour réduire votre impact digital :
- Évitez au maximum de produire des déchets et d’imprimer des quantités de fichiers.
- Faîtes un tri dans votre boîte mail et supprimer ceux dont vous n’avez pas besoin. Supprimer 30 mails permettra d’économiser l’énergie déployée par une ampoule restée allumée toute une journée.
- Privilégiez des plateformes collaboratives plutôt que les mails, comme Google Drive, pour limiter l’envoi d’emails avec des pièces jointes volumineuses.
- Fermez vos onglets internet dont vous ne vous servez plus.
- Si vous souhaitez envoyer une newsletter, elle doit être pertinente et cibler une communauté conséquente pour qu’elle ait un intérêt au regard de la consommation de ressources qu’elle va générer.
- Préférez l’achat d’appareils reconditionnés plutôt que neuf.
- Procédez au recyclage approprié des équipements obsolètes.
De nombreuses start-ups mettent en place des solutions digitales afin de limiter leur impact sur l’environnement ;
Greenoco
Greenoco est une start-ups dédiée aux professionnels du web avec pour objectifs de réaliser des audits d’éco-conception web de toutes les url d’un site, d’identifier les optimisations de web-performance les plus pertinentes en fonction de l’audience, de valider la démarche d’éco-conception web grâce à un badge d’éco-score et de permettre le développement de nouvelles prestations récurrentes.
PlanetHoster
PlanetHoster a une approche respectueuse de l’environnement avec ses hébergements web. Il dispose d’un datacenter au Canada et en France. Ils s’engagent dans plusieurs solutions vertes.
Son datacenter canadien est alimenté à 100% par des énergies vertes (barrages hydroélectriques). Cela vaut aussi pour le système de refroidissement. Celui en France s’appuie sur de l’énergie exclusivement renouvelable.
Toutes ses solutions d’hébergements se basent sur de la virtualisation car cela consomme moins d’énergie et permet une meilleure optimisation de la consommation.
De plus, dans ses bureaux, l’entreprise réduit au maximum son impact environnemental (utilisation d’éclairages LED, réduction de la consommation de papier, covoiturage, tri sélectif, etc).
Lilo
Le moteur de recherche Lilo permet à ses utilisateurs de faire une bonne action. 50% des revenus publicitaires générés par les recherches des internautes sont reversés à un projet social ou environnemental. A ce jour, près de 700.000 euros ont déjà été collectés.
Denv-r
L’entreprise Denv-r utilise le pouvoir naturel de l’eau pour héberger et préserver les données en utilisant un modèle de datacenter breveté qui permet de refroidir les serveurs de manière naturelle, sans impact sur le foncier.
Ils accordent une grande importance à la sensibilisation à la responsabilité en matière de technologie de l’information et de l’innovation. De plus, ils investissent dans la recherche pour améliorer les technologies existantes et en développer de nouvelles. Leur engagement en matière de durabilité et de responsabilité contribue à façonner un avenir plus vert et plus équitable pour tous.
Le conseil Fraischeur
Le numérique responsable est devenu une priorité. Que ce soit pour travailler, se divertir ou s’informer, le web fait partie de notre quotidien, il est donc primordial d’adopter les bons gestes pour préserver l’environnement.
Fraischeur vous propose un hébergeur vert qui œuvre pour compenser les dépenses énergétiques des data centers.
De plus, les audits d’éco-conception web de Greenoco permettent d’optimiser votre site Internet afin de le rendre le moins polluant possible, vous pouvez réduire l’empreinte carbone de vos sites web de 10 à 70%.
